Drone d’Investigation et d’Alerte des Proliferations Algales, Scientifique Opérationnelle et Naturaliste

DIAPA'SON


Année de labélisation : 2016

Programme

IPME

Contact

Marché

Thématique

DAS 1DAS 2

 

Budget total

245,000 €

Durée

Résumé

Combiner les avantages de drones aériens et de drones aquatiques pour optimiser les méthodes d’échantillonnage et de diagnostic des écosystèmes aquatiques vis à vis du risque cyanobactéries.

Les cyanobactéries, maillon essentiel de l’écosystème aquatique, peuvent fréquemment lors de leurs proliférations diminuer la biodiversité, interdire les activités nautiques ou la baignade, entraver la production d’eau potable et présenter des risques pour la santé humaine. Afin d’anticiper ces risques, les organismes d’études étudiants ces dérèglements phytoplanctoniques sont confrontés à cette difficulté : la très forte hétérogénéité spatiale (dispersion ou accumulation de la source jusqu’au fond du plan d’eau) et temporelle du développement des cyanobactéries. Se limiter à un ou à quelques points de suivi peut conduire à un diagnostic erroné. Une vision exhaustive du plan d’eau concerné est nécessaire pour caractériser le niveau trophique de la masse d’eau. L’image satellitaire peut donner une part de cette information. Elle est cependant soumise aux contraintes environnementales (nuages, turbidité de l’eau) et techniques (traitement des images). Aussi, il nous semble opportun d’adapter les outils déjà existants (sondes, engin de prélèvement) aux drones. Plus exactement, il s’agit d’utiliser l’aérien pour la vue d’ensemble à l’aide de photos aériennes (technique éprouvée mais limité à la surface de l’eau). Idéalement, à ce drone serait ajouté une sonde phycocyanine (à adapter) ou une sonde chlorophylle (existante). A partir des enseignements du survol, un drone aquatique prend le relais. Ce drone serait muni de capteurs (phycocyanine, oxygène, …) et d’un treuil de prélèvement. A terme, la combinaison « surface (des milliers de points) + profondeur (des dizaines voire de centaines de points ciblés) » créerait une image en « 3 D ». De ce diagnostic, pourra être dicté des préconisations réalistes. En cas de traitement, par exemple, il est probable que l’apport de réactif sera diminué du fait d’une action plus ciblée, d’où des gains économiques et écologiques (moins d’impacts sur la faune et la flore).

Porteur :

MINYVEL ENVIRONNEMENT