Lyonnaise des Eaux : Une implication durable dans les problématiques liées au grand cycle de l’eau

« Le groupe Lyonnaise des Eaux est clairement engagé dans les problématiques liées au grand cycle de l’eau et à la protection des ressources », confirme Philippe Dupraz, le Directeur de l’Entreprise Régionale Centre-Loire de Lyonnaise des Eaux. « Adhérer au pôle DREAM, c’est remplir notre rôle de partie prenante des initiatives des territoires sur lesquels nous sommes présents, et nous engager dans des travaux de fond. »

« Lyonnaise des Eaux est par exemple partenaire du projet ZHART », récemment lauréat du 14ème appel à projets du Fonds Unique Interministériel (FUI) et accompagné par DREAM. Les Zones Humides ARTificielles (ZHART), développées dans le cadre du projet, constituent des techniques innovantes de traitement des micropolluants (perturbateurs endocriniens, résidus médicamenteux, substances dangereuses, etc.).

Le projet a pour but de développer et d’industrialiser ce type d’ouvrages en sortie de stations d’épuration (STEP) afin de les convertir en véritables zones d’affinage du traitement. « Les ZHART sont dans la continuité des Zones Libellules de Lyonnaise de Eaux, pour le moment expérimentées en Languedoc-Roussillon par sa filiale SDEI. » Notons que les ZHART ont, par nature, un impact positif sur la diversité écologique. « Elles s’inscrivent dans les projets d’aménagement des collectivités qui souhaitent très souvent remettre l’eau au coeur des territoires et des populations. »

Le groupe est aussi partenaire du projet AQUA TEAM, lauréat du 12ème appel à projets du FUI. Accompagné par DREAM, le projet développe des « outils à destination des agriculteurs irrigants. » Lyonnaise des Eaux va notamment « développer et mettre en place un réseau de compteurs équipés pour réaliser des télé-relèves. » Il s’agit avant tout de « bâtir, dans le cadre d’un riche consortium (11 structures), une offre réduisant l’empreinte Eau de l’activité agricole. »

Autre illustration de l’engagement de Lyonnaise des Eaux au sein du pôle, le projet Phytoscope (suite de Nitrascope). Associant sa filiale Orléanaise des Eaux aux PME Footways et Géo-Hyd (membres de DREAM), il « modélise l’impact des flux de produits phytosanitaires dans les couches de terrain superficielles et profondes. » Ce projet répond à un appel à projets de la Ville d’Orléans.

Lyonnaise des Eaux pilote par ailleurs, avec l’Association pour la Protection du Site de la rivière du Loiret (ASPL) et la société Géo-Hyd, la restauration des zones humides du Bras de Bou, un affluent du Loiret situé près des principaux captages d’eau potable de la ville d’Orléans. L’Entreprise régionale Centre Loire compte de nombreuses autres missions visant à améliorer la gestion du grand cycle de l’eau. « Il s’agit par exemple de développer la réalimentation de nappes à Auxerre pour améliorer la qualité de la ressource, de gérer les ports d’Orléans et de Briare, etc. »

Le groupe Lyonnaise des Eaux est « un opérateur des cycles de l’eau, le “petit” (eau et assainissement) comme le grand qui englobe la qualité du milieu naturel. Cette activité est destinée aux marchés des collectivités locales, des industriels et des agriculteurs. » Ses principaux clients demeurent cependant les collectivités locales (95% du chiffre d’affaires). Aujourd’hui, le groupe alimente en eau potable 12 millions d’habitants et dépollue les eaux usées de 9 millions de personnes en France.

Les missions d’opérateur sont assurées soit en délégations de service public (affermage, concession, ou approche mixte), soit sous forme de prestations de service. « Sur le périmètre de l’entreprise régionale, nous gérons environ 200 contrats de Délégations de service public (régies par la loi Sapin) et 200 contrats de prestations de services (régies par le code des marchés publics). »

Née en 1880, la Société Lyonnaise de l’Eau et de l’Eclairage (SLEE) fait ses premiers pas dans le Val de Loire en 1927. « A l’époque, la SLEE assurait la fourniture d’eau et d’énergie, notamment le gaz et l’électricité, sur Orléans. » Puis, l’organisation de la société a beaucoup évolué au fil du temps, pour devenir l’un des leaders parmi les grands groupes internationaux du marché de l’eau.

Retenons parmi les événements majeurs du groupe : « la nationalisation de l’énergie intervenue au lendemain de la seconde guerre », la fusion avec le groupe Suez en 1997, ainsi que son rattachement au groupe Suez Environnement en 2008 (suite à la fusion de Suez et Gaz de France). Aujourd’hui, les 11500 salariés de Lyonnaise des Eaux génèrent un chiffre d’affaires de quelque 2 milliards d’euros.

« Le Centre Régional Val de Loire a été créé en 1987, à l’occasion de la Délégation de Service Public d’Orléans. » Etendu en « Entreprise Régionale Centre Loire » depuis un an, il compte 450 collaborateurs et dessert environ 600 000 habitants sur l’ensemble de la région Centre (hormis l’Eure-et-Loir), la Sarthe, l’Yonne, la Nièvre, la Seine-et-Marne, et la Haute-Vienne.

Parmi les nombreuses pistes de développement de ses activités, l’Entreprise Régionale Centre-Loire aimerait « répondre aux attentes des collectivités locales visant à améliorer la qualité de leurs eaux de baignades naturelles. » Cette démarche, qui se développera sur plusieurs années, ouvre la voie à de nouveaux partenariats et projets. « Le pôle DREAM et son réseau seront d’importants soutiens pour mener à bien ce travail de longue haleine. »

En savoir plus :
www.lyonnaise-des-eaux.fr