L’après Forum Mondial de l’Eau: des solutions pour répondre aux Objectifs du Millénaire pour le Développement
Conférence « L’ingénierie de demain au service du bon état des eaux » (Pavillon France du Forum Mondial de l’Eau), à laquelle ont participé le pôle DREAM et la société Rive.
Le pôle de compétitivité DREAM, le BRGM, et les sociétés Vergnet Hydro, Géo-Hyd et Rive se sont exprimés dans le cadre d’un petit déjeuner “Rendez-vous avec la presse”, le lundi 19 mars, au lendemain du 6ème Forum Mondial de l’Eau (FME, 12-17 mars, Marseille). Il s’agissait avant tout de relever les faits marquants de cette 6ème édition du plus important sommet international de l’eau, et de mettre en avant les solutions que le pôle DREAM et ses adhérents peuvent proposer face aux grandes problématiques soulevées.
De l’avis de tous, la principale originalité de cette édition, sous-titrée “Le Temps des Solutions”, est qu’elle s’est orientée sur des solutions et des engagements. Les organisateurs ont d’ailleurs mis en ligne au préalable une plateforme des solutions (www.solutionsforwater.org). Jusqu’à présent, “ce cycle de conférences aboutissait à beaucoup de constats, et proposait trop peu de solutions concrètes aux problématiques soulevées”, témoigne Daniel Villessot, président de DREAM.
Selon Michel Bacchi, co-gérant de la société Rive, cette orientation du 6ème Forum Mondial de l’Eau a permis de mettre en lumière que, “dans le domaine de la gestion de la ressource en eau, les choses évoluent concrètement et que des processus pour permettre une réelle et meilleure gestion durable de cette ressource sont effectivement engagés.” Christophe Léger, directeur technique et développement de Vergnet Hydro, se félicite aussi de la signature par des ministres africains et par la Banque Africaine de Développement (BAD) d’“une déclaration portant leur engagement à rechercher les ressources financières nécessaires pour atteindre les OMD en zone rurale.”
Une pompe à motricité humaine de Vergnet Hydro, une vue sur la ville de Recife (Brésil) où le BRGM et Géo-Hyd conduisent un projet étudiant les problématiques de la salinisation et la contamination des eaux (COQUEIRAL), une vue sur le bassin du Nil Bleu où Géo-Hyd étudie la mise en œuvre d’un système d’information hydrologique, et un dispositif de prétraitement des eaux usées de teinturières artisanales au bord du fleuve Niger (Mali) mis en place par Rive (de gauche à droite et de haut en bas)
Daniel Pierre et Axel Aurouet, directeur et responsable Gestion Intégrée de la Ressource en Eau de Géo-Hyd, mettent quant à eux l’accent sur la “signature d’un traité de coopération entre le Comité de Bassin de l’Agence de l’Eau Adour Garonne et l’Organisme de Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS), qui traduit bien la demande d’une approche globale par l’ensemble des pays”. Et, Emmanuelle Petelet-Giraud, du service Eau du BRGM, souligne la création, dans la gouvernance du Forum Mondial de l’Eau, d’une “nouvelle commission intitulée Racines et Citoyenneté, afin d’impliquer et de mobiliser la société civile.”
Du pôle de compétitivité dédié à l’eau et aux milieux (DREAM) aux activités scientifiques d’appui aux politiques publiques et de services à l’international (BRGM), en passant par les pompes à motricité humaine (Vergnet Hydro), la Gestion Intégrée de la Ressource en Eau (Géo-Hyd) et les dispositifs d’assainissement adaptés aux secteurs péri-urbains (Rive), les solutions apportées par l’écosystème de DREAM aux problématiques soulevées par ce 6ème Forum Mondial de l’Eau sont nombreuses.
En quoi le pôle DREAM est-il utile pour proposer ces solutions aux pays du Sud? DREAM est un vivier de compétences et offre en conséquence de multiples possibilités de proposer des offres intégrant plusieurs acteurs. Il permet de la sorte de regrouper des talents et de “chasser en meute à l’export”. Sa visibilité internationale valorise également les savoir-faire acquis par ses adhérents, en particulier les plus petites structures.
Pour rappel, selon les organismes des Nations Unies, 783 millions d’humains n’ont pas accès à “une eau potable saine”, 2,5 milliards n’ont pas accès à un assainissement de base et 3,6 millions de personnes meurent chaque année de maladies liées à l’eau.
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