INRA: Un engagement durable dans la dynamique de DREAM
« Adhérer à DREAM, c’est confirmer et poursuivre l’engagement fondateur de l’INRA dans le pôle de compétitivité. » Pour Catherine Beaumont, Déléguée Régionale de l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA) en région Centre, « DREAM présente une multitude d’opportunités pour renforcer et construire de nouveaux partenariats avec les entreprises des filières de l’eau et des milieux aquatiques. Et, apporte des moyens complémentaires pour conduire à l’application de [leurs] résultats. »
L’organisme de recherche est par exemple pilote du projet TSAR (Techniques Sylvicoles et Agricoles Remédiantes), suivi par DREAM, qui a pour objectif de « créer en Région Centre une offre de biomasse durable, des taillis à très courte rotation (TTCR), en valorisant des zones délaissées et en utilisant des effluents. » Ce projet l’associe à la société Ecologistique (Courtenay, 45), la Fromagerie Les Courtenay (Courtenay, 45), la Chambre d’Agriculture du Loiret et l’association Arbocentre.
L’INRA figure aussi parmi les partenaires du projet AQUATEAM, accompagné par DREAM, « qui va permettre aux agriculteurs irrigants de répondre avec précision aux besoins réels de leurs cultures (blé et orge) en eau, engrais et pesticides. » Piloté par la société Footways (45), le projet compte 11 partenaires. Les collaborateurs de l’INRA se chargent ici de « définir une méthodologie pour estimer la réserve utile en eau des parcelles de manière fiable à partir des différentes sources de données disponibles. »
L’organisme est également partenaire du Mastère spécialisé « Capteurs & Géosciences », qui « forme des spécialistes à l’interface de la Recherche et Développement sur l’instrumentation in-situ. » Soutenue par DREAM, cette formation est le fruit d’une démarche partenariale entre Polytech’ Orléans, le BRGM, l’INRA et l’Observatoire des Sciences de l’Univers en région Centre (OSUC, Université d’Orléans). La première promotion a entamé le cursus au mois d’octobre 2012.
L’INRA compte à ce jour deux centres de recherche en région Centre : l’un à Orléans (intégrant la ferme expérimentale de Bourges), l’autre à Tours. Et, les travaux de ses 900 collaborateurs (plus de 300 chercheurs et ingénieurs) régionaux sont coordonnés par des « pôles de recherche » : « la dynamique des sols et la gestion de l’environnement, la conservation et la valorisation des ressources génétiques des arbres forestiers et la compréhension des mécanismes régissant les populations d’insectes, la durabilité des systèmes d’élevage, et le contrôle des infections animales pour la Santé publique. »
Prises d’échantillons et analyses en laboratoire dans le cadre du projet TSAR.
Les collaborations entre DREAM et l’INRA, en région, ont jusqu’ici essentiellement porté sur les deux premiers pôles. La dynamique des sols, pour le projet AQUATEAM. Et, la valorisation des ressources génétiques des arbres forestiers, pour le projet TSAR. « Des collaborations devraient maintenant émerger entre DREAM et le pôle de biologie animale de l’INRA. Notamment, sur la réduction des rejets des animaux et les perturbateurs endocriniens, que l’on peut retrouver dans les nappes phréatiques. »
« L’INRA a été fondé en 1946 pour répondre une demande sociale pressante : nourrir la France. » Il s’agissait de développer la production agricole du pays (techniques de production, sélection génétique, etc.). Puis, d’optimiser les processus de transformation de la « matière première » agricole (microbiologie, développement local, etc.). Aujourd’hui, ses recherches se concentrent sur trois domaines : l’alimentation, l’agriculture et l’environnement. « Notons que l’INRA est, à cette heure, le plus important organisme de recherche agronomique européen. »
L’INRA s’est implanté en région Centre en 1962. Tout d’abord, à Bourges. Il s’agit d’une unité expérimentale dédiée à la génétique animale. Le centre de Tours, consacré à la biologie animale et à l’élevage, est créé en 1966. Celui d’Orléans, dédié à la sélection des arbres forestiers, à la biologie des insectes forestiers ravageurs, et à la maîtrise des érosions et des pollutions, en 1973. « Les deux centres vont fusionner au 1er janvier 2013 pour former le Centre de Recherche Val de Loire. »
« En 2007, le Centre INRA d’Orléans, sous l’impulsion de son Président Dominique King (décédé en 2011), était à l’initiative d’un réseau scientifique multi-organismes : RESONAT. » Rassemblant une quinzaine de laboratoires régionaux de l’Université, du CNRS et des organismes publics en charge de l’observation et de la gestion des ressources naturelles (BRGM, IRSTEA, IFN, ONF et SOeS), RESONAT a été d’emblée labellisé « cluster de visibilité internationale » par la région Centre.
RESONAT a travaillé, dès sa création, en partenariat avec des entreprises et a favorisé leur structuration du cluster DREAM. Cluster labellisé « pôle de compétitivité » en mai 2010. « La dynamique de développement du Centre de Recherche INRA Val de Loire passe par des partenariats avec les entreprises du territoire. Et, c’est maintenant via le pôle DREAM et les interactions RESONAT-DREAM, telles que les Journées Scientifiques et Techniques RESONAT-DREAM, que le Centre régional entend développer et renforcer ses partenariats. »
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