Félicitations aux lauréats APR-IR !

Lauréats APR-IR

6 projets d’adhérents du Pôle DREAM Eau & Milieux sont lauréats des APR IR 2022  !

  • Le projet BIOSEPUR porté par l’ICMN (Interfaces, Confinement, Matériaux et Nanostructures, UMR CNRS – Université d’Orléans) se propose  i) d’élaborer de nouveaux Carbones Activés et biochars à partir de déchets agricoles végétaux de la Région Centre-Val de Loire non valorisés (ICMN, ICARE, Chambre d’Agriculture du Cher, la société JACOBI Carbons), ii) et d’évaluer l’impact de la Réutilisation des eaux usées traitées sur les milieux sols et eaux souterraines dans un projet d’arrosage du parc floral de la Source (ICMN, Brgm, Orléans Métropole). Le partenariat avec la société JACOBI (Vierzon), spécialiste des carbones activés et Orléans Métropole, assurera au projet une cohérence avec les besoins réels du marché permettant ainsi de coupler les avancées scientifiques avec des retombées socio-économiques et environnementales.
  • Le projet MOVE porté par le BRGM a pour objectif d’identifier un traitement phytosanitaire innovant à base de cuivre, efficace d’un point de vue agronomique et permettant de limiter l’impact du cuivre sur les milieux. Le projet portera en particulier sur les méthodes « alternatives » innovantes visant à réduire la part de cuivre utilisée par l’ajout d’adjuvants. Les perspectives sont de pouvoir proposer des alternatives crédibles aux produits organiques de protection de plantes, notamment en agriculture biologique, en sélectionnant des formulations proposant des faibles transferts notamment vers les compartiments aquatiques.
  • Le projet PEPS porté par l’INRAE (Physiologie de la reproduction et des comportements PRC, UMR INRAE – CNRS – Université de Tours) vise à développer une application graphique qui agrège ces données de diverses provenances (air, eau, sol) pour localiser les zones qui présenteraient un niveau d’exposition en perturbateurs endocriniens (PE) plus importante. Par ailleurs, il sera étudié une stratégie basée sur l’utilisation de polyphénols issus de la biologie végétale, tolérée dans l’alimentation animale et humaine afin de limiter les effets négatifs des PE. Ces polyphénols sont hautement représentés dans des « superfruits » qui renforcent les défenses cellulaires et sont capables de contrecarrer les effets néfastes des PE. Ces molécules seront testées in vitro sur des cellules ovariennes humaines et in vivo chez la souris en augmentant leur durée de vie à l’aide d’encapsulation des principes actifs.
  • Le projet POSEID’EAU porté par l’ICOA (Institut de Chimie Organique et Analytique, UMR Université d’Orléans – CNRS) vise la mise au point d’un capteur pour la détection in-situ et en temps réel de deux polluants émergeants supposés perturbateurs endocriniens issus des industries cosmétiques et pharmaceutiques, bien implantées dans la Région Centre Val de Loire. Ces molécules aux propriétés biocides sont incorporées à de faibles teneurs dans des formulations d’hygiène ou de soin. Elles se retrouvent ainsi dans les eaux usées et font l’objet de vigilance. Dans ce projet, l’ICOA et l’ICMN souhaitent élaborer des électrodes sérigraphiées dont l’encre sera formulée à partir de micro-billes hybrides ”polymères à empreintes moléculaires (MIP) / carbone” capables de capturer spécifiquement les polluants et de conduire le courant. La société DSA Technologie assurera l’adaptation technologique du capteur nécessaire à son déploiement sur site. Enfin, le capteur sera associé à des tests mesurant l’impact des molécules sur l’activité endocrinienne de larves aquatiques (Société Watchfrog).

  • Le projet SSESAR porté par CITERES (Cités, Territoires, Environnement et Sociétés, UMR Université de Tours – CNRS) vise l’optimisation de la quantification de la charge de fond des cours d’eau du bassin de la Loire en vue d’une meilleure gestion de leur dynamique hydraulique, morphologique et écologique. Le projet repose sur trois axes de recherche s’attachant à l’analyse longitudinale des flux à l’échelle des bassins versants, la cartographie locale du processus hydrosédimentaire et l’affinement métrologique des techniques d’acoustique environnementale les plus récentes.
  • Le projet REVIVIFI porté par le LBLGC (Laboratoire de Biologie des Ligneux et des Grandes Cultures, USC Université d’Orléans – INRAE) vise à (i) diminuer les quantités de cuivre employées pour lutter contre le mildiou en utilisant en remplacement les biohuiles produites lors de la pyrolyse de biomasses viniviticoles et (ii) limiter la mobilité du cuivre du sol et à favoriser le développement des micro-organismes associés. Il permettra également de diminuer l’apport d’intrants, de mieux gérer la disponibilité en eau pour la vigne tout en renforçant ses défenses naturelles.

Pour plus d’informations : communication@poledream.org