Environnement 41: Des savoir-faire dans la maîtrise d’œuvre du génie écologique
Nous vous proposons de faire la connaissance des adhérents du pôle DREAM. Toutes les deux semaines, un dirigeant ou un chercheur présente les activités de sa structure. Puis, dévoile les motivations qui l’ont conduit à adhérer au pôle. Aujourd’hui, Brigitte Lemaire et Vincent Guillard nous parlent de la société Environnement 41.
« Adhérer au pôle DREAM, c’est s’offrir de réelles opportunités de rencontres, d’échanges et de collaborations sur les 
problématiques des milieux aquatiques. » Brigitte Lemaire et Vincent Guillard, co-fondateurs et co-gérants de la société Environnement 41, confient qu’ils ont commencé « très isolés, il y a 10 ans. » Et, qu’ils trouvent « aujourd’hui, au sein de DREAM, une communauté de réflexions et d’actions. »
La gestion des ruisseaux, rivières et fleuves constitue le cœur de métier de la PME blésoise (Loir-et-Cher). Les quatre responsables de chantiers et quatorze ouvriers d’entretien en environnement de l’entreprise mettent en œuvre « des techniques de génie végétal et écologique, pour conserver, réhabiliter, renforcer, restaurer et aménager les cours d’eau. »
Les prestations de la société Environnement 41 s’adressent prioritairement aux directions départementales des territoires (DDT), aux syndicats de rivières et aux collectivités locales de la région Centre et départements limitrophes. « Il s’agit aussi bien de mettre en sécurité les riverains que de réaliser des travaux de conservation du patrimoine naturel. »
Illustration. Environnement 41 a consolidé, pour la ville de Châteauroux, des berges de l’Indre dans une zone Natura 2000. C’est-à-dire, « dans une zone sensible en matière de protection de la diversité faunistique et floristique. » Une intervention précautionneuse qui nécessitait de mobiliser le savoir-faire, prioritairement manuel, de l’entreprise.
Une berge de l'Indre consolidée par technique de génie végétal, avant et après (Châteauroux).
Les travaux d’Environnement 41 portent sur « la végétation des berges (réintroduction d’essences autochtones, dévégétalisation sélective, etc.), la restauration de la continuité écologique (lutte contre l’envasement, reméandrage, etc.), la préservation du milieu (lutte contre les espèces invasives) et la valorisation systématique des déchets végétaux issus des chantiers. »
Ses activités « cours d’eau et milieux aquatiques » représentent plus de 70% de son chiffre d’affaires, en 2011. L’équipe propose par ailleurs des prestations d’élagage, d’abattage et de broyage, « étendant de la sorte ses compétences à la gestion, plus globale, des milieux naturels. »
Conjuguant engagements environnementaux et sociétaux, « Environnement 41 a lancé ses premiers chantiers d’environnement en 1998, sous statut associatif. » L’association est devenue une entreprise d’insertion sous statut SARL en 2000. Elle a notamment reçu le Trophée F d’Or 2010 de la Formation Professionnelle en région Centre, prix récompensant les actions en faveur de la formation et du développement des compétences des salariés.
« Environnement 41 emploie aujourd’hui six postes d’insertion en équivalent temps-plein. » La 
société dispose également d’un parc important de machines, investissant « de 80 à 100 000 euros par an dans du nouveau matériel. » Mais, le savoir-faire de l’entreprise repose avant tout sur la capitalisation de « 14 années d’expériences de chantiers aux exigences toujours singulières. »
« Expérimentée et ingénieuse, Environnement 41 souhaite désormais se positionner au cœur de l’innovation. » Pour cela, la PME envisage de s’associer à des laboratoires de recherche pour conduire des projets de R&D dans le domaine du génie écologique. « Une démarche qui n’aurait pas été envisageable sans le soutien et l’effet réseau du pôle DREAM. »
Pour en savoir plus :
www.environnement41.fr
Présentation vidéo de Environnement 41 dans le cadre des Trophées F d’Or 2010
