Bioalternatives : une stratégie de valorisation des activités de R&D dans le secteur de la pharmacologie cellulaire et moléculaire
« Adhérer au pôle DREAM, c’est se donner les moyens de mettre en avant ses projets et d’étendre la gamme de ses activités. » François-Xavier Bernard, co-gérant de la société Bioalternatives SAS, précise que son entreprise souhaite aujourd’hui « développer davantage de produits. » Pour cela, « le soutien aux projets innovants proposé par DREAM est un précieux outil. »
Bioalternatives est une société de recherche contractuelle (Contract Research Organization) spécialisée dans la pharmacologie cellulaire et moléculaire. Elle met en œuvre « des solutions in vitro de pointe pour accompagner les premières étapes de découverte d’un médicament, pour aboutir à la preuve du concept d’un composé de soin de santé, etc. »
La société poitevine (Gençay, 86) peut par exemple développer des modèles pathologiques in vitro, tels qu’un psoriasis, pour tester les principes actifs incorporés ou non dans une formulation. Plus généralement, « la société réalise auprès de ses clients de la recherche à façon, en montant leurs protocoles expérimentaux, développant leurs modèles cellulaires, etc. »

Plateforme de microscopie en fluorescence automatisée. Cette technologie permet de quantifier et visualiser, à haut débit, l’expression de marqueurs dans des cultures de cellules adhérentes.
« Bioalternatives tient donc souvent le rôle de laboratoire de recherche externalisé pour ses clients. » Des services qui s’adressent aux industries pharmaceutique (spécialement des domaines de l’inflammation, de la neurobiologie et de la dermatologie), cosmétique (dont L’Oréal et LVMH), agro-alimentaire et vétérinaire. L’entreprise réalise 30% de son chiffre d’affaires à l’export, « surtout en Suisse et en Allemagne. »
Bioalternatives se charge depuis 2011, via la société BA-Valo, de valoriser sa plateforme de R&D. Elle propose à ses clients « des accès privilégiés aux informations propriétaires produites par sa R&D, ou à sa plateforme de testing, pour les structures disposant de produits originaux ou de sourcing d’intérêt (co-valorisation de produits). »
Bioalternatives a notamment noué, dans ce cadre, des liens partenariaux forts avec la PME orléanaise Green Pharma. Les deux sociétés ont par exemple « déposé conjointement un brevet sur l’utilisation de la silymarine et/ou de ses constituants comme agents promoteurs de la pigmentation de la peau ou des cheveux. » Publié en 2008, le brevet est aujourd’hui exploité par une société étrangère.
Bioalternatives a été fondée en 1996 par ses actuels co-gérants, François-Xavier Bernard et Alain Deguercy, deux thésards de l’Université de Poitiers. Elle compte aujourd’hui 40 collaborateurs : des ingénieurs, des chercheurs postdoctoraux, des techniciens, des informaticiens, des commerciaux, etc. Et, son « chiffre d’affaires avoisine les 4 millions d’euros par an. »
« Bioalternatives fait de la valorisation de ses activités de R&D un élément majeur de sa stratégie de croissance. » Le vivier des acteurs du réseau DREAM lui ouvre donc de nombreuses pistes de collaborations. La société devrait « rapidement s’investir dans un projet collaboratif accompagné par le pôle DREAM. »
En savoir plus :
www.bioalternatives.com