Focus projet adhérent : Station de Vigilance des Eaux Hospitalières

Dans le cadre de l’appel à projets Eco-industrie financé par la DGE les sociétés génopolitaines WatchFrog et Alyxan et leurs partenaires ont finalisé le projet « Station de Vigilance des Eaux Hospitalières » (SVEH).

Les conclusions ont apporté la démonstration des enjeux de l’usage des biomarqueurs pour suivre le niveau d’écotoxicité des eaux de rejets à la sortie d’un centre hospitalier.

Associant un consortium de PME : WatchFrog, Alyxan, Toxem, Profilomic, le Centre Hospitalier Sud Francilien (CHSF) et des laboratoires académiques : METIS de l’UPMC, EPOC de l’Université de Bordeaux et Groupe Santé Publique – Environnement de Paris-Sud, le projet SVEH, labellisé par les pôles DREAM Eau & Milieux et Medicen, a tracé au cours du temps le risque biologique – pollution par les perturbateurs endocriniens, toxicité sur l’ADN et embryotoxicité – ainsi que la charge en médicaments et autres molécules chimiques des eaux rejetées par le Centre Hospitalier Sud Francilien.

Contrairement au risque infectieux qui est maitrisé par le service compétent de l’hôpital, le CHSF n’avait jusqu’alors aucune visibilité sur les effets biologiques de ses effluents sur la santé et l’environnement.

Watchfrog

 

 

 

En créant un réseau de compétences complémentaires et en stimulant des développements technologiques, le projet SVEH a construit une expertise collective sur l’analyse des effluents complexes des hôpitaux. Aboutissement du projet, la visite de la station de vigilance, laboratoire mobile autonome intégrant les technologies des partenaires, a clos la rencontre. L’outil est désormais disponible pour accompagner les démarches d’amélioration de la qualité des eaux des 3 000 structures hospitalières en France.

 

Au CHSF, plus de 6 000 personnes, personnels et patients, rejettent chaque jour 250 à 300 m3 d’effluents dans le réseau général. Le projet SVEH ouvre les yeux sur un problème de santé public et un risque environnemental significatifs. Mais comment gérer ces effluents et mettre en place les mesures correctives ?

Agir dans les stations d’épuration pour tenter d’éliminer les résidus ? Ou agir à la source pour être plus efficace et limiter le coût ? Le CHSF réfléchit à un traitement sur place de ses eaux usées pour éviter les rejets dans le réseau, mais devra être accompagné dans cette démarche.

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